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Alice Bonhomme : Fêtes et festivités dans l’Aube pendant la Grande Guerre

Alice Bonhomme, doctorante en histoire contemporaine, soutiendra dans l’Amphi Recherche de l’Université de Reims, le 12 décembre 2024 à 13 heures, sa thèse intitulée

Fêtes et festivités sur le front intérieur : divertissement et cérémonies dans l’Aube pendant la Grande Guerre

préparée au CERHIC sous la direction des professeurs Frédéric Gugelot et Bertrand Goujon.

Le jury sera composé de Mme Claire Maingon (Université de Rouen), M. Xavier Boniface (Université de Picardie Jules Verne), et Mme Clémentine Vidal-Naquet (Université de Picardie Jules Verne), ainsi que des deux directeurs susnommés.

Durant la Grande Guerre, le département de l’Aube, non loin du front de Champagne, est pour les armées un lieu stratégique : lieu de repos ou d’entraînement mais aussi lieu de convalescence pour les nombreux blessés. La présence de ces soldats, auxquels s’ajoutent d’autres publics – civils aubois, réfugiés, alliés – nous incite à nous interroger sur la nature et la fonction des festivités qui ont pu survivre à une guerre longue dans des villes et villages de l’arrière-front. Si, dans les premières heures de la Grande Guerre, les autorités ont incité les diverses populations à la retenue, il n’en est plus rien lorsque, peu avant le 4 juillet 1918, elles demandent à ce que l’Independance Day soit célébrée avec faste dans toute la France. En fonction du contexte, ces fêtes et manifestations festives ont également rempli des objectifs différents : réunir la nation autour de l’idée de patriotisme, soutenir les œuvres de charité ou fuir temporairement la guerre en retrouvant un semblant de normalité. S’ouvrant progressivement à la modernité tout en conservant certaines caractéristiques d’une Belle Époque révolue, ce quotidien festif répond à de multiples enjeux que la thèse met en évidence et dont elle présente l’analyse.

Image : République française, préfecture de l’Aube : réglementation des jours d’ouverture des salles de spectacles et de réunions afin d’économiser du charbon et de le réserver aux établissements travaillant pour la défense nationale (Ph. Chocarne, préfet de l’Aube). AD Aube : 17 R 167 3

Deux vauriens devant la justice de Clairvaux – Criminocorpus

 

Nous avons le plaisir d’annoncer que la transcription intégrale et annotée du procès de deux vagabonds par la justice seigneuriale de Clairvaux en 1513 est désormais accessible sur le site Criminocorpus:

https://criminocorpus.revues.org/3007

Cette transcription est le fruit du travail d’étudiants de Master 1 et 2 Histoire de l’Université de Reims, placés sous la direction de Diane Roussel, maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et chercheuse rattachée au CERHiC EA 2616. Julien Angiboust, Chloé Brignoli, Benjamin Dumont, Anne-Sophie Frigout, Romain Gueneau, Simon Guérin, Mélanie Hanon, Marie Journé, Angélique Klein-Pereira, Antoine Lozano-Rios, Hubert Massier, Alice Mergem, Batiste Prelot-Ebrignetti, Valentin Potier, Pauline Ozymko-Pellin, Marion Simonnet et Caroline Wiart ont ainsi contribué à l’édition de cette source.

Jérôme Bosch, Le Vagabond, vers 1450-1516
Jérôme Bosch, Le Vagabond, vers 1450-1516

 

A l’occasion de l’événement Clairvaux 2015, le fonds ancien de l’abbaye de Clairvaux fait actuellement l’objet d’une numérisation, consultable sur le site des Archives départementales de l’Aube :

http://www.archives-aube.fr/r/153/clairvaux/